Mauritanie : l’organisation d’un forum sur le financement des projets de l’hydrogène vert en Afrique
Le ministère mauritanien de l’Énergie et l’Alliance africaine pour l’hydrogène vert (AGHA), organisent en collaboration avec l’Organisation pour l’hydrogène vert (GH2) et de la Banque mondiale, un forum sur l’accélération de financement des projets de l’hydrogène vert.
Le forum qui sera organisé à Nouakchott, les 13 et 14 avril, réunira des parties prenantes des gouvernements, du secteur privé, des partenaires de développement et de la société civile pour discuter des approches concernant le financement des projets de l’hydrogène vert en Afrique.
Les participants vont aborder plusieurs sujets sur les systèmes de financement des projets de l’hydrogène vert dans les pays de l’AGHA.
Le forum abordera également la manière dont les pays de l’AGHA peuvent positionner le continent en tant qu’acteur crédible dans l’économie de l’hydrogène à croissance rapide pour attirer les investissements étrangers directs. Il explorera également les opportunités d’investissement au niveau national et les points d’action tels que le perfectionnement de la main-d’œuvre, la création de partenariats stratégiques et le renforcement de la réglementation.
Le potentiel d’hydrogène vert dans les pays de l’AGHA nécessitera un investissement cumulé de 450 à 900 milliards de dollars d’ici 2050. Pour garantir cet investissement, les pays de l’Alliance devront mettre en place un mécanisme de financement nouveaux et innovants pour débloquer le capital nécessaire. Les participants au forum vont proposer des solutions et examiner les enchères publiques et l’agrégation de la demande, les modèles de financement mixte existants et les nouveaux instruments de réduction des risques.
L’Africa Green Hydrogen Alliance (AGHA), est fondée en mai 2022 par 6 pays africains dont l’Égypte, Kenya, Mauritanie, Maroc, Namibie et l’Afrique du Sud.
L’alliance prévoit d’élaborer des politiques publiques et réglementaires pour stimuler la production d’hydrogène vert. Elle prévoit de collaborer avec le secteur privé, les institutions de financement du développement et la société civile.