AIE : la capacité de production de l’hydrogène vert en Afrique pourrait atteindre 5 000 mégatonnes par an
L’agence Internationale de l’Energie (AIE) a révélé, dans rapport publié aujourd’hui, que l’abondante énergie solaire et éolienne de l’Afrique pourrait en faire un centre mondial de production d’hydrogène à faible teneur en carbone.
Le rapport a indiqué que la capacité de production d’hydrogène en Afrique pourrait atteindre 5 000 mégatonnes d’hydrogène par an, à moins de 2 dollars le kilogramme, soit l’équivalent de « l’approvisionnement total en énergie de la planète aujourd’hui ». Selon l’AIE.
Selon les données de l’AIE, l’Afrique possède 60 % des meilleures ressources solaires du monde, mais seulement 1 % de la capacité de production solaire actuelle. Elle a ajouté que l’exploitation de ces ressources va assurer l’accès à l’électricité pour près de 600 millions africains privés de l’électricité, soit 43 % de la population africaine.
D’ici à 2030, l’Afrique pourrait produire 80 % de la nouvelle électricité dont elle a besoin grâce à l’énergie solaire, éolienne, hydroélectrique, géothermique et à d’autres énergies renouvelables, selon l’AIE.
L’AIE a noté qu’un certain nombre de projets d’hydrogène à faible teneur en carbone sont déjà en cours ou en discussion en Égypte, en Mauritanie, au Maroc, en Namibie et en Afrique du Sud.
L’hydrogène est un gaz abondant et riche en énergie qui se trouve naturellement dans l’eau et les combustibles fossiles comme le gaz naturel, le charbon et le pétrole, explique l’Energy Information Administration américaine. L’hydrogène peut être utilisé comme carburant en le séparant de ces sources.
Lorsque l’énergie renouvelable, comme le soleil ou le vent, est utilisée pour séparer l’hydrogène de l’oxygène dans les molécules d’eau, l’hydrogène produit est classé comme « hydrogène vert » sans carbone.
Lorsque l’hydrogène est utilisé comme carburant, le seul déchet qu’il produit est l’eau. Il est donc meilleur pour la planète que la combustion de combustibles fossiles, qui contribuent au réchauffement de la planète en produisant du dioxyde de carbone, et à la pollution atmosphérique.