Le directeur de la cellule du contenu local : Nous allons travailler à développer les entreprises locales pour leur permettre de participer aux projets miniers et énergétiques
Le développement des capacités des entreprises nationales pour leur permettre de participer pleinement aux projets miniers et énergétiques, a été au cœur des discussions lors d’une journée d’information organisée par le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie. Le coordinateur de la cellule du contenu local a souligné que des programmes gouvernementaux sont en cours d’élaboration pour aider les entreprises locales à obtenir les certifications nécessaires pour s’intégrer dans l’exploitation des ressources telles que le pétrole, le gaz et les minéraux, y compris l’hydrogène vert. Cette initiative vise à renforcer la présence des entreprises nationales dans des secteurs clés de l’économie.
Le cadre juridique récemment présenté comprend la création d’un Conseil National du Contenu Local, destiné à superviser la mise en œuvre de la stratégie définie, selon le coordonnateur. Ce conseil sera composé de représentants de divers ministères, du secteur privé, des syndicats d’employeurs, de la Chambre de commerce, du secteur civil, des partenaires de développement, ainsi que des entreprises industrielles opérant dans le secteur de l’énergie et des mines. Ce mécanisme de gouvernance vise à garantir une coordination efficace et une application rigoureuse des politiques relatives au contenu local, a-t-il ajouté.
Le projet de loi sur le contenu local soutient les objectifs de la stratégie de contenu local pour les secteurs extractifs (2022-2030). Il a pour but de structurer les efforts visant à développer le contenu local et à matérialiser les initiatives principales de cette stratégie. En outre, il concerne également les projets d’énergie renouvelable et constitue un outil essentiel pour concentrer les dépenses et les activités de fabrication localement, stimulant ainsi l’emploi et l’émergence de pôles économiques, précise le coordinateur.
Ce cadre législatif contribue également aux objectifs sociaux et économiques de la stratégie de croissance accélérée et de prospérité partagée, en lien avec les cadres stratégiques internationaux tels que les Objectifs de Développement Durable de l’ONU pour 2030, la Vision Minérale Africaine et l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, ainsi que les accords commerciaux avec les pays africains et ceux du Maghreb. Le but est d’exploiter le rôle croissant des secteurs de l’énergie et des activités extractives pour créer un modèle économique moins dépendant des ressources naturelles non renouvelables.
Le projet de loi se compose de trois grands chapitres. Le premier traite des définitions essentielles et du champ d’application, le second organise les institutions responsables et les mécanismes d’application, tandis que le troisième prévoit des dispositions transitoires pour les contrats en cours au moment de l’adoption de la loi. Cette législation promet d’améliorer l’utilisation des ressources humaines et matérielles locales, tout en encourageant la création d’entreprises et le développement des compétences locales, dans le but de générer une valeur ajoutée significative pour l’économie et la société, selon un document publié par le Ministère.